Et oui, nous sommes toujours dans le Western Australia où les distances à parcourir sont si longues et l’essence si chère comparée au reste du pays !

Il faut dire qu’une fois Perth derrière nous, nous ne croisons plus que de petites villes bien éloignées les unes des autres, ou bien des hameaux qui se résument en tout et pour tout à une seule « road house » multi-fonction : motel, camping, épicerie, restaurant et surtout pompe à essence ! L’isolement de tous ces lieux explique que le prix de l’essence en prenne un coup.

Cela fait très mal au budget, d’autant plus qu’il est assez fréquent de devoir faire 2 pleins/jour afin de parcourir les 500 à 600 kilomètres pouvant séparer deux points d’intérêts… Entre les deux : rien,

absolument rien, 

si ce n’est une station essence en moyenne tous les 200 kilomètres .

 

 Comment vous décrire le Western Australia…

Cet état est à la fois si monotone et si varié. Il nous a permis d’être surpris, étonnés, émerveillés, amusés, anxieux, choqués, contents et déçus… Oui, comme vous le voyez, nous sommes passés par tout ce panel de ressentis et nous allons essayer de vous expliquer tout çà !

Tout d’abord, il y eut la surprise de rouler au beau milieu d’un paysage lunaire : le « désert des Pinnacles », situé à une centaine de kilomètres au nord de Perth.  

Des milliers d’aiguilles de pierre aux formes multiples se dressent sur fond d’océan et de dunes de sable blanc à l’horizon.

Ok, on était obligé de vous la faire celle-là 

Puis il y a ces termitières géantes qui font partie du paysage et qui se dressent tels des menhirs le long des routes.

Elles sont constituées de terre et de salive, et lorsque ce mélange sèche au soleil, cela devient hyper résistant !!

Pour vous donner un idée de leur taille!

C’est également dans cet état que nous avons vu nos premiers baobabs australiens !

Ca change un peu des eucalyptus !

 

La grande surprise aura été sans conteste celle de pouvoir entrer dans un nouveau pays sans même devoir quitter l’Australie  !!

Oui, à ce stade-là vous ne comprenez plus rien et c’est bien normal… Il existe bel et bien une principauté en Australie, totalement indépendante : « La principauté de Hutt River ». La preuve en image : 

Il s’agit d’un ranch de 75 km2 dont le propriétaire, qui voulait se soustraire aux taxes sur l’élevage du mouton ainsi que sur les quotas de production qu’imposait alors l’Australie, se déclara indépendant le 21 avril 1970.

Ce fermier est aujourd’hui devenu le prince Léonard que nous avons pu rencontrer et avec qui nous avons discuté.

Diplômé de tout un tas de choses dont de sciences physiques et politiques (c’est une sacrée tronche ), il sut contourner les lois et monter un dossier béton afin d’acquérir son indépendance.

La principauté, composée d’une vingtaine d’habitants seulement (famille et amis), est exonérée de toutes taxes par l’administration fiscale australienne, et dispose de son drapeau,

de son propre ministère des affaires étrangères,

d’ambassadeurs, d’une armée, de sa monnaie,

de ses timbres postaux et de ses propres passeports.

D’après ce que nous avons compris, la principauté n’est encore pas reconnue officiellement de façon internationale par tous les pays. De ce fait, il ne serait pas possible de voyager partout avec ce passeport, mais tout le monde est en droit de le demander auprès de la principauté. En effet, plus de 13000 ressortissants, dont la plupart sont étrangers à l’Australie, possèdent le passeport de Hutt River.

A priori, Hutt River serait un petit paradis fiscal … C’était un peu compliqué de comprendre toutes les explications en Anglais, mais le prince aurait de très bonnes relations avec Taïwan et Singapour, et certaines de ces banques auraient des comptes dans la principauté. De même que certains ressortissants titulaires du passeport y déclareraient pas mal de biens… Ce n’est pas encore très clair pour nous, mais cela mérite de s’y intéresser davantage !

Après la surprise vient l’émerveillement avec une côte une fois de plus très belle et variée, allant des falaises ocres de la jolie petite ville de Kalbarri

où une magnifique anse rend la mer turquoise au cœur de la ville,

et où les dauphins s'amusent

aux très belle plages de sable blanc de Coral Bay.

L’eau y est tellement translucide que malgré la température très fraîche de celle-ci, nous n’avons pas pu résister à une petite session de snorkelling car nous sommes ici sur la "grande barrière de corail de l’ouest", beaucoup moins connue et fréquentée que celle de l’'est', et beaucoup plus accessible car très proche du rivage !

 

Bon, pour tout vous dire, ce n’est pas que pour le froid que nous avons enfilé des combinaisons de plongée…

La période des méduses n’était pas encore tout à fait finie, et même si le risque était faible, nous étions quand même rassurés d’avoir un maximum de surface corporelle couverte !

 Pour info, les deux méduses que l’on retrouve souvent par ici sont la « Box jellyfish », ainsi que la toute nouvelle apparue récemment et quasiment invisible : « l’Irukandji », toutes les deux mortelles …

 Le western est également parsemé de formations géologiques assez particulières,

et pour certaines spectaculaires telles que dans le magnifique Karijini NP qui est une succession de gorges profondes,

de canyons, 

de cascades

et piscines naturelles.

Tout semble démesuré dans ce parc, de loin notre favori, où les sentiers de randonnée se transforment en marche aquatique!

C'est froid!!!

C’est ici que nous avons vu notre premier python pygmée

Photo prise d'internet car sur le moment on ne s'est pas  trop attardé...

Il est tout petit en réalité, mais qui dit petit ne dit pas forcément inoffensif... Après s'être renseigné, il s'agit en fait d'un constricteur non venimeux, qui au vue de sa taille ne nous aurait pas fait grand mal! 

 

Comme toujours, sillonner les routes d’Australie nous permet de réaliser des photos uniques et plutôt marrantes, parfois même assez déroutantes et surprenantes !

Voici un petit florilège de notre passage dans le Western :

Oui, il est possible de traverser la route en même temps qu’un émeu

Situation presque normale 

ou encore qu’un lama

dont certains ont quand même une drôle de gueule 

Non, nous ne sommes pas sur une plage du Maroc ou de Tunisie comme vous pourriez le croire, mais bien sur une plage d’Australie !

Plutôt très photogénique ce troupeau de chameau défilant sur la très grande plage de Broome 

Chez nous, nous avons les mauvaises herbes qui recouvrent les sols, ici ce sont les mini-courges  !

On ne sait toujours pas s’il est possible de les manger ou pas, toujours est-il que les oiseaux et les divers rongeurs en raffolent, ce qui en fait la peste des fermiers !! 

Nous avons rencontré une nouvelle espèce de kangourou !! Ce sont les « rock wallabies ». Ils se nomment ainsi car ils vivent en hauteur, sur les parois rocheuses, et sont aussi agiles que nos chamois lors de leurs déplacements.

Ils sont trop mignons et bien pénards postés sur leurs rochers ! 

Hummm... Mais que se passe t'il bien en bas?...

Lors d’une traversée dans l’outback, impossible de passer à côté d’une décharge ! Nous recherchions une pièce pour notre van, du coup, nous nous sommes amusés à visiter les différents « rubbish point » = « point poubelle » comme ils appellent çà.

On y trouve de tout : carcasses de voitures,

électro-ménager, pneus

et même des choses encore en parfait état de marche 

Petite séance de sport dans un cadre comment dire… hors du commun 

 

Il vaut mieux ne jamais autoriser les 4x4 à rouler sur les plages ici, car voilà ce que ça donne !

Une plage typique à l’Australienne…

Ahhhh les Australiens et leur 4x4, une grande histoire d’amour !! Mais quand on voit ce qu’ils en font, une bonne vieille R5 leur suffirait amplement pour la plupart  ! On dirait qu’ils ont peur de les abîmer tellement ils roulent lentement… Pour vous dire, on les double aisément avec notre bon vieux van, et ce, même sur les pistes en terre !! C’est la grosse honte pour eux !!

 

Le contraste entre Australien « hyper sur-équipé »contre backpackers fauchés nous fait toujours bien rire !

D’un côté le 4x4 dernier cri, la caravane et le bateau, Etrange... Il manque à celui-là les motos ainsi que les 4 ou 5 cannes à pêche accrochées sur le pare-brise pour avoir la panoplie complète de tout Australien qui se respecte!

 De l’autre, le backpacker qui tente de visiter l’Australie avec budget minimum 

Dans un autre genre...

Pour la visite du western, nous avons décidé de délaisser un petit temps la côte afin de s’enfoncer dans l’outback et d'aller voir un peu ce qu’il se passe par là-bas.

Nous ne le regrettons pas car même si la côte est toujours très belle, 

c’est aussi un peu toujours la même chose, et ce n’est pas là que l’on retrouve le peu d’histoire que possède l’Australie.

Nous voilà donc dans l’Australie profonde ! Inutile de chercher le superflu ici, les quelques villes que nous ayons traversées ne possèdent que le strict minimum.

On ne croise plus beaucoup de touristes, et c’est la première fois qu’on s’est fait une petite frayeur en campant tout seul au milieu du néant

 

Alors qu’il faisait nuit, nous avons entendu des bruits de pas qui se rapprochaient du van. On a alors poussé un cri tous les deux en tentant d’éclairer les alentours avec notre pauvre petite lampe frontale. Puis les pas ont fini par disparaître jusqu’au retour du silence total…

Ok, cela devait être tout simplement un kangourou lol ! Mais c’était flippant quand même !!

Ici, on creuse des trous de partout !!

Cela a commencé à l’époque de la ruée vers l’or. Certaines villes connurent alors un essor considérable dans les années 1900.

Par exemple, la petite ville de Cue que nous avons visitée comptait près de 10.000 habitants à la fin du 19^ème siècle. Difficile à imaginer lorsque l’on voit ce qu’elle est devenue aujourd’hui : moins de 500 habitants, une rue où la plupart des commerces sont abandonnés et/ou à vendre,

Il faut vraiment avoir envie de vivre par ici...

même le pub était fermé !

Aux alentours de la ville se trouvent encore les vestiges d’anciennes mines d’or

ainsi que des villes fantômes qui ont été totalement désertées après l’épuisement des sols, la crise de la grande dépression et la première guerre mondiale qui a fait chuté les cours mondiaux.

Cela fait vraiment drôle de se balader dans ces lieux abandonnés tout en essayant d’imaginer ce que devait être la vie à cette époque. A priori, certaines mines sont de nouveau en activité, notamment la grande mine de Kalgoorlie où il y aurait encore de l’or pour environ une quinzaine d’années.

Mais l’Australie, ce n’est pas que l’or, c’est aussi tout un tas d’autres minerais qui font tourner l’économie du pays, à savoir le fer,

Voici la gigantesque mine de fer de la ville de Newman

le cuivre, le zinc, le manganèse, le charbon, le plomb, l’argent,

La mine de Mont Isa, l'une des plus importantes mondialement pour le plomb et l'argent

 les pierres précieuses…

Tout tourne autour de l’activité minière dans l’outback où l’on assiste à un balai incessant, de jour comme de nuit, de trains d’au moins deux kilomètres de long amenant les cargaisons de minerai

jusqu’au port de Port Hedland situé au nord du Western Australia pour l’exportation.

Ce port détient le record mondial en terme de tonnes de minerai exporté par an!

Tout ce qui roule est immense ici  :

 Les camions benne des mines,

les convois exceptionnels,

les « road train » qui sont composés en général de trois remorques et peuvent mesurer plus de 50 mètres de long, soit 10 fois notre van !!

Vous le voyez notre van??

On vous laisse imaginer lorsqu’il faut doubler ce genre de monstre !!

Eux aussi transportent du minerai, mais également du bétail, du matériel pour les mines et bien sûr l’essence pour ravitailler les stations de tous ces coins isolés.

Parfois, les trous disparaissent du paysage mais sont alors remplacés par des montagnes de sel

Grosse production également

ainsi que par l’industrie perlière.

Broome est en effet la capitale de la perle après la découverte d’une huître géante à la fin du 19ème siècle.

De nombreux asiatiques vinrent alors ici pour essayer de faire fortune. Parmi eux, beaucoup de Japonais et de Chinois qui étaient alors les plongeurs de l’extrême pour aller récupérer ces huîtres à des profondeurs pouvant atteindre 80 mètres. Beaucoup y perdirent la vie à cause des accidents de décompression, des attaques de requins et des cyclones qui traversent souvent la région.

Cimetière de Broome en leur hommage

Encore un quartier Chinois qui subsiste mais qui n'a plus vraiment rien de Chinois, excepté les lampions . C'est à présent une successions de cafés et de bijouteries...

Le commerce de la perle prit fin avec l’invention du bouton en plastique remplaçant la nacre, mais Broome continue à moindre échelle la culture des huîtres pour la perle de bijouterie.

Voilà un petit aperçu de notre passage dans le Western.

Nous étions bien contents de retrouver un peu le soleil, les plages désertes où Alain s'est bien régalé en moto

 

 et les maillots

L'hiver à Broome 

car après tout, nous sommes revenus sous les tropiques,

mais nous quittons cet état avec un petit sentiment de déception quand même.

C’est que l’on avait tellement entendu parler du western, que ce soit par les Australiens ou bien les autres voyageurs, comme quelque chose d’exceptionnel et de magnifique, que l’on avait beaucoup d’attente...

 Alors oui, la partie sud entre Espérance et Perth est vraiment une belle région, oui la traversée de l’outback était très intéressante et oui le Karijini National Park est l’un des plus jolis parcs que nous ayons vus en Australie.

Mais hormis cela, nous trouvons que le western, c’est aussi beaucoup d’heures de route et de pleins d’essence pour pas grand-chose...

 La visite de cet état revient très cher, que ce soit pour l’essence, pour la visite des parcs nationaux qui sont tous payants (gratuits dans les autres états du pays), pour le peu de camping gratuit aux abords des zones touristiques et donc la quasi-obligation de dormir dans des « caravan park » aux tarifs exorbitants!!

Nous nous sommes débrouillés autrement vous imaginez bien, mais cela signifie se cacher quelque part pour passer la nuit dans l’illégalité en espérant que les flics ne nous trouvent pas car sinon l’amende est salée ! Pas vraiment agréable comme situation, mais le business du tourisme est bien rôdé ici pour te faire cracher un max d'argent!!

Pas mal de parcs inaccessibles sans 4x4 alors que lors de l’achat du 'pass' donnant accès à tous les parcs nationaux du western, on ne nous a jamais informé que certains nous seraient carrément refusés avec un van, pas très honnête quand même …

Une barrière de corail avec pas mal de poissons mais des coraux aux couleurs pas super, 

Nous avons vu beaucoup mieux en Asie même si la forme en corolle de ces coraux étaient assez jolie.

Il y a certainement de jolis fonds par ici, mais pour cela, il faudrait prendre des tours organisés afin de s’éloigner davantage du rivage, hors 300 dollars/personne pour aller faire un peu de snorkelling à un kilomètre au large non merci !!

Bref, le western c’est très cher et la moindre chose se paye !! Même l’accès à un pauvre phare situé à plus de 200 km de pistes en terre, on avait vraiment les boules !!!

 

Impossible de terminer cet article sans un mot sur les Aborigènes. En effet, jusqu’à présent, nous en avions très peu vus, mais il y en a énormément dans le nord du western Australia ainsi que dans le Northern territory.

Pour tout vous dire, nous en avons eu des chocs culturels au cours du voyage, mais comme celui-ci jamais. C’est même assez difficile de vous expliquer ce qu’il se passe ici avec toutes ces communautés aborigènes… C’est très surprenant et déroutant.

Ce sont des gens qui avant la colonisation vivaient de façon très primaire. Leurs maisons étaient des grottes dans le bush, ils chassaient et cueillaient pour leur survie, respectaient leurs croyances ainsi que tous leurs rituels et vivaient très bien comme cela. Certes, leur vie n’était pas simple, mais c’était leur mode de fonctionnement.

Puis, en l’espace de 200 ans, il y eut la colonisation par les Blancs et le début de leur destruction… On les a déracinés, rassemblés à certains endroits, exploités, beaucoup de familles ont été éclatées. Comme dans toute colonisation, on les a forcés à vivre comme nous, à oublier leurs traditions, on leur a fait connaître la vie facile à l’occidentale avec les supermarchés, les fast-food ainsi que tous les vices de notre société, mais tout cela sans aucune éducation. Leur changement de vie forcée a été particulièrement brutale.

Aujourd’hui, il en résulte que 90% de cette population n’est absolument pas intégrée. Certains ne parlent même pas Anglais. Le gouvernement leur donne de l’argent régulièrement pour se déculpabiliser un peu de leur avoir tout pris et pour soi-disant les aider, mais cela ne les aide en rien. On a vraiment l’impression que c’est « prend ton argent et reste à ta place »…

Du coup, financièrement, les aborigènes ne sont pas dans le besoin, mais ils ne travaillent pas, ils errent dans les villes toute la journée et dépensent tout ce qu’ils ont dans l’alcool.

Il y a effectivement un gros problème d’alcoolisme chez les aborigènes, mais tout le monde semble fermer les yeux sur çà. Pourtant ils sont là, à côté de nous, complètement torchés dans les jardins publics, dans les rues ou au volant, mais la situation est habituelle.

Que ce soit dans les villes ou bien dans les villages où ils ont été rassemblés, c’est toujours la même chose.

Les villages typiques aborigènes, toujours à l'arrache avec tout un tas de voitures éclatées de partout... On ne sait pas ce qu'ils trafiquent avec mais leurs caisses sont toujours pourries...

Les pompes à essence ainsi que les rayons « colle et peinture » de certains magasins sont sous grille car ils se défoncent avec çà toute la journée si la vente de ces produits n’est pas contrôlée…

Il est très difficile de rentrer en contact avec toutes ces communautés pour connaître un peu leurs ressentis sur leur situation. En effet, les aborigènes sont toujours entre eux et ne se mêlent que très peu aux « Blancs ». Du coup, nous en avons vu beaucoup mais nous ne les connaissons pas malheureusement. Il faut dire aussi que l’on ne sait jamais trop dans quel état ils sont, et parfois ils ne donnent pas vraiment envie d’aller vers eux…

En réalité, on ne sait pas grand-chose comme beaucoup de personne (y compris les Australiens eux-mêmes) sur ce sujet. C’est encore une fois de plus là-haut que le destin de ces gens est contrôlé.

Aujourd’hui, le pays semble remettre en avant leur culture ainsi que leur droit de propriété puisque certaines terres leur sont rendues, mais nous avons lu un article comme quoi ils continuaient à être délogés de certains endroits...

On ne s’attendait vraiment pas à une telle situation pour eux dans ce pays. Bien qu’ils ne soient pas dans la misère financière, leur vie est malgré tout misérable et pleine de souffrances, ce que l’alcool leur fait oublier. C’est vraiment très moche ce qu’il se passe avec les aborigènes.

Nous avons enfin atteint la frontière avec le Northern Territory !

C’est donc aux alentours de Darwin que nous nous retrouverons dans le prochain post !

En attendant, nous vous laissons en compagnie de nos petits kangourous

de l'âne heureux 

Nouveau panneau lol

et de la photo clichée d'Australie 

 

Petite dédicace à Jacqueline 

 

A très vite, dès que la connexion internet nous le permet!!